Une mère révèle les abus subis par sa fille de 10 mois au sein d’une crèche à Bois-Guillaume

Dans les murs qui devraient incarner la sécurité et le bien-être, une histoire troublante émerge. À Bois-Guillaume, une mère courageuse dévoile le récit alarmant de sa fille, Athéna, âgée de seulement 10 mois, ayant subi des abus dans une crèche actuellement fermée pour de multiples manquements. Ce témoignage poignant met en lumière les ombres qui, parfois, planent sur les lieux de garde d’enfants.

Récemment, la crèche Baby&Cie de Bois-Guillaume a fermé ses portes suite à l’intervention administrative du département de la Seine-Maritime. Derrière cette fermeture, une histoire troublante émerge, centrée sur les mauvais traitements infligés à une petite fille de dix mois, Athéna, narrée avec émotion par sa mère, Coraline. Ce cas soulève des questions cruciales sur la sécurité et le bien-être des plus vulnérables dans les structures qui devraient être des sanctuaires de confiance et de soin.

Le jour du traumatisation

Le 5 novembre dernier, un incident alarmant a interrompu la routine habituelle de la crèche. Athéna, alors sous la garde de la structure, a subi un traumatisme crânien après une chute. Coraline, informée non pas par un appel de la crèche mais par son conjoint lorsqu’il a récupéré leur fille, a été confrontée à une justification déconcertante : surcharge de travail et surveillance déficiente dû à un manque de personnel. « Elle était toute seule avec une dizaine d’enfants », confie désespérée Coraline sur les ondes de France Bleu Normandie. Cette situation reflète un défaillance grave en termes de normes de supervision et de sécurité dans l’établissement.

Les conséquences d’une supervision inadéquate

Les heures qui ont suivi l’incident ont été une course contre la montre. Athéna a commencé à vomir et refusait de manger peu après son retour à la maison. « Il y a une bosse qui est sortie », a témoigné Coraline. Préoccupée, elle s’est immédiatement rendue au CHU le soir-même, confirmant le traumatisme crânien de sa fille. Ce rapide déclin de l’état de santé d’Athéna met en lumière les risques encourus quand les pratiques de vigilance et d’intervention rapide font défaut dans des environnements destinés à la petite enfance.

Un conflit grandissant avec la direction

Le lendemain de l’accident, Coraline a exigé une rencontre avec la directrice, qui, curieusement, n’était pas présente dans l’établissement. Après un appel jugé « plus que conflictuel », la situation a escaladé au point que la crèche refusait de restituer Athéna à ses parents. « Quand on est arrivé à la crèche, elle n’a pas voulu nous rendre notre fille », une mesure si extrême que la police a dû intervenir. Cette confrontation dramatique souligne une rupture de confiance catastrophique entre la famille et l’établissement.

Des répercussions à long terme sur l’enfant

Depuis cet événement, Athéna n’a pas remis les pieds à la crèche et son comportement a été profondément affecté, subissant des troubles de sommeil et une augmentation de l’agressivité. « Un enfant peut tomber, on le conçoit. Juste, on aurait aimé être informé en temps et en heure », déplore Coraline. Ce changement dans le comportement d’Athéna est une indicateur poignant de l’impact psychologique prolongé que de telles expériences peuvent engendrer chez les jeunes enfants.

Vers une résolution et un appel à la vigilance

Résolus à obtenir justice pour Athéna, ses parents envisagent désormais de porter plainte. L’affaire soulevée par cette famille est un avertissement sévère sur l’importance de maintenir des standards élevés dans la gestion des crèches. Elle rappelle également la nécessité impérieuse pour les parents et les tuteurs de rester vigilants et exigeants quant aux soins prodigués à leurs enfants.

Maman & CO
Bonjour à tous ! Je m'appelle Julia et je suis enseignante. J'ai 34 ans et j'adore aider mes élèves à apprendre et à grandir et aider les parents ou futurs parents dans mon blog de maman et maitresse d'école.