En confiant leur enfant à une crèche, les parents espèrent que les besoins de leur enfant seront pris en compte et respectés par le personnel. De nos jours, la question du consentement et du respect des limites est de plus en plus prégnante.
En effet, si un adulte a le droit de refuser certaines choses, pourquoi un enfant ne pourrait-il pas en faire autant ? Malgré les explications détaillées de la mère d’une petite fille concernant les besoins de celle-ci, le personnel de la crèche n’a pas respecté les limites imposées par l’enfant.
Une fillette qui n’aime pas les contacts physiques
Cette petite fille de trois ans ne supporte pas d’être touchée par d’autres personnes. Seuls sa mère, son père et sa grand-mère ont le droit de l’enlacer. La maman avait pourtant bien précisé cette préférence aux employés de la crèche. Elle raconte :
« Ils ont ignoré notre règle de non-toucher. Quand j’ai inscrit ma fille dans une nouvelle crèche, j’ai expliqué au personnel qu’elle n’aimait pas les câlins, et que personne ne devait essayer de la prendre dans les bras et de la câliner sans son autorisation, même pour la calmer. Il y a des tas d’enfants qui aiment les câlins, et que cela rassure, mais ce n’est pas le cas de ma fille. »
En réalité, cette petite fille préfère se calmer seule, avec son jouet favori, et se tient à l’écart des autres enfants lorsqu’elle en ressent le besoin.
Des auxiliaires qui ne respectent pas les consignes
La jeune maman a relaté plus en détail son expérience :
« J’ai vu l’auxiliaire prendre ma fille dans ses bras et essayer de lui faire un câlin. Ma fille était complètement hors d’elle. Elle hurlait, donnait des coups de pied, elle était terrifiée. J’avais l’impression de me répéter constamment et de me battre avec acharnement pour que ma fille se sente en sécurité à la garderie. Cela ne devrait pas être si difficile d’aider chaque enfant à se sentir en sécurité ? Je ne trouvais pas cela normal. »
Face au non-respect de cette consigne clairement établie et expliquée, la mère a préféré changer d’établissement pour sa fille. Dans sa nouvelle crèche, la fillette bénéficie de son propre « espace de tranquillité ». La maman est satisfaite de son choix et sa fille est impatiente de débuter l’école.
Les réactions des internautes face à ce témoignage ont été nombreuses. Peu d’entre eux ont défendu les actions des auxiliaires de puériculture. La majorité soutient la maman, affirmant qu’elle a eu raison de protéger son enfant et ses besoins. Selon eux, le consentement doit primer, que ce soit pour les adultes ou les enfants.