Depuis un mois, le jeune Emile, âgé de deux ans et demi, est porté disparu dans la commune du Vernet. Les recherches n’ayant pour l’instant pas abouti, les membres de sa famille sont les premiers et seuls suspects dans cette affaire.
Emile a disparu le samedi 8 juillet dernier en pleine après-midi alors qu’il se trouvait chez ses grands-parents. Malgré un important dispositif de recherche mis en place, aucun indice n’a encore été trouvé.
Des soupçons grandissants autour de la famille d’Émile
Le petit garçon a été vu pour la dernière fois par des voisins, marchant seul dans une rue proche de la maison de ses grands-parents. Plusieurs hypothèses ont été évoquées, comme un accident de la route involontaire ou un accident avec un engin agricole en raison de la saison des moissons déjà bien entamée.
Cependant, aucune de ces pistes n’a retenu l’attention des enquêteurs jusqu’à présent. Ces derniers émettent de plus en plus de doutes quant à l’innocence de la famille d’Émile et son implication dans la disparition. La famille du jeune garçon, vivant au Vernet, est en effet source de controverses. Certains la décrivent comme une famille très pieuse, catholique et de droite, tandis que d’autres l’accusent d’appartenir à une secte et d’avoir une attitude étrange.
Un événement troublant interroge les enquêteurs
Selon des informations rapportées par BFM TV, la famille a organisé une fête moins d’un mois après la disparition d’Emile, célébrant l’anniversaire de l’un de ses membres. Cet événement suscite des interrogations parmi les enquêteurs.
Un proche d’Émile, souhaitant rester anonyme, s’est exprimé au micro de BFM TV afin de briser le silence qui entourait la famille jusqu’à présent. Il a appelé les habitants du Haut-Vernet à ne pas sombrer dans la tristesse et à continuer de vivre normalement.
Il a notamment déclaré : « Les parents et grands-parents ne veulent pas s’exprimer, il faut respecter ça. Tout ce qui est dit sur nous est un tissu de conneries. Comme cette histoire de maison qui brûle à Beaujeu. On est catho et de droite, et alors ? »
Cette déclaration fait référence à un événement survenu en 2019, où la maison familiale maternelle d’Emile avait été incendiée. Bien que cet incident ne soit pas anodin, il a été classé comme « non prioritaire » par les enquêteurs de l’affaire. L’incendie, considéré à l’époque comme criminel, avait détruit trois maisons d’une centaine de mètres carrés chacune.