François Balique, le maire du village, s’est fortement impliqué suite à la disparition du jeune Émile. Sa propre théorie a été exprimée dans le magazine Paris Match.
Depuis le début des enquêtes, le maire de la ville est présent tous les jours auprès de la famille. Cela fait maintenant 15 jours qu’il essaie par tous les moyens et avec toutes les aides disponibles de retrouver le petit Émile, disparu au Vernet dans les Alpes-de-Haute-Provence.
L’angoisse des habitants et de la famille
François Balique a exprimé à plusieurs reprises son inquiétude mais aussi son opinion sur la situation et l’enquête. Il a également interdit le tourisme dans le village pour éviter un « tourisme malveillant » autour de cette affaire.
Il pense que la famille a besoin de « paix » pour ne pas aggraver la situation, déjà très difficile.
Où en sont les recherches d’Émile, le petit garçon disparu ?
Émile, âgé de 2 ans et demi, a disparu aux alentours de 17h45 le 8 juillet dernier lors de sa première journée de vacances scolaires chez ses grands-parents dans leur résidence secondaire.
À ce jour, les recherches n’ont toujours pas permis de trouver un signe du petit garçon ou de recueillir des indices. Cette situation est insupportable pour les habitants du village, qui commencent à entrer dans une « psychose ». Les auditions se poursuivent et les téléphones sont analysés.
La thèse de l’accident privilégiée par le maire du Vernet
Dans les colonnes de Paris Match, François Balique a exposé sa théorie :
« C’est un véhicule qui passe un peu vite. Un conducteur qui, au lieu de réagir normalement, perd ses moyens. Je suis sûr que le corps n’est pas dans la commune, tout a été fouillé. Il a été déplacé. Il y a eu une intervention d’un adulte, qu’il soit mort ou vivant ».
Ainsi, selon le maire du Vernet, Émile aurait été heurté par un véhicule. Le conducteur, pris de panique, aurait fait disparaître le corps de l’enfant à plusieurs kilomètres de là. Sur BFMTV, Jacques Morel, général de gendarmerie et ancien responsable de la section de recherches de Versailles, a également estimé que la piste criminelle était la plus plausible dans la disparition d’Émile.
« Aujourd’hui, l’hypothèse qu’il se soit égaré tout seul est écartable. Un enfant de deux ans n’aurait pas pu aller si loin, donc il y a forcément un tiers qui est impliqué », a-t-il déclaré.
