On les appelle coquettement « signes de l’âge », elles sont combattues à coup de publicité comme une maladie grave : les rides, si « sexy » sur les hommes, sont perçues comme intolérables chez les femmes (inégalité sexiste ? … ok, on s’égare.) à qui une panoplie de techniques de lutte sont proposées sur le marché.
Pourquoi les rides ?
Commençons par faire le bilan de ce qui provoque les rides. La gravité, tout d’abord, qui fait que le corps est attiré vers le bas… et la peau du visage (et d’ailleurs) aussi. Mais le vrai promoteur de rides, le pire ennemi de la peau, c’est… le soleil ! Rien de tel, si on souhaite accélérer le vieillissement cutané, que de s’exposer sans protection.
Au rayon des choses que l’on peut contrôler, ajoutons le tabac et une alimentation pauvre en fruits et légumes antioxydants (fraises, litchi, raisin, artichauts, persil, brocoli, choux de bruxelles…), qui se taillent une belle part de responsabilité quant à l’apparition des rides.
Autre facteur qui joue sur le vieillissement cutané (et là c’est injuste parce qu’on n’y peut rien), les modifications hormonales consécutives à la ménopause.
Les crèmes antirides
Le marché est inondé, pour les femmes de 30 ans (catégorie « 1ers signes de l’âge), pour les quadragénaires flamboyantes, pour les « peaux matures », sèches, pas sèches, normales, à tendance grasse… On ne vous dira pas ici laquelle choisir. D’abord parce qu’on ne les a pas testées, ensuite parce que cela dépend de vous, de votre type de peau, et de votre budget (rien ne vous empêche de donner vos bons plans sur les forums, au contraire !!!).
La substance star du moment : l’acide hyaluronique
Il est partout, on ne parle que de cela (enfin, ceux qui arrivent à prononcer son nom sans avoir la langue qui fourche). Qu’est-ce donc ? Pour faire (très-très) simple, c’est une substance présente naturellement dans les tissus, qui contribue à la prolifération et à la migration des cellules, notamment cutanées. On le trouve dans une multitude de crèmes antirides et il peut également être injecté (voir plus bas).
Méthode d’application
La crème antirides doit, quoi qu’il en soit, être hydratante, adaptée à votre épiderme et appliquée avec soin. C’est à dire : par pressions douces sur le menton et le front, massage sur le sillon nasogénien (celui qui part des ailes du nez et se termine aux commissures des lèvres, bien visible quand on sourit) et pincements fermes mais légers au niveau des pommettes.
Les injections antirides
C’est l’étape supérieure de la lutte contre les rides (et de l’allègement du porte-monnaie), le summum étant le lifting. Deux substances phares sont actuellement en vogue l’acide hyaluronique (on vous avait dit qu’on y reviendrait) et la toxine botulique.
L’acide hyaluronique est préconisé dans le comblement des rides localisés, la toxine botulique est plébiscitée pour le lissage des rides d’expression située sur le front. Ces deux substances sont résorbables, et leur effet dure entre 3 et 12 mois.
D’autres méthodes antirides
On vous le dit, les armes de la lutte contre les rides sont nombreuses. Outre les crèmes et injections, voici pêle-mêle d’autres techniques, dont le coût varie entre 100 et 300 € la séance : la mésothérapie ou revitalisation (micro-injection d’acide hyaluronique et de vitamines), le laser de remodelage (un faisceau qui balaye le visage pour stimuler la production de collagène), le peeling (superficiel, une exfoliation à base d’acide glycolique), la lampe de ré-juvénation (exposition à la lumière polychromatique)… la liste est non-exhaustive, tant la recherche dermatologique et cosmétique ne cesse de dégoter de nouvelles méthodes.
On ne peut, d’ailleurs, pour conclure, s’empêcher de vous rappeler que les rides sont avant tout les signes de l’expression. Rire, grimacer, faire des clins d’œil, exprimer ses émotions, c’est la vie !
Béatrice Knoepfler