Dans un premier temps, la préparation à l’accouchement est un travail primordial dans la gestion de la douleur pour le jour J. Les séances de préparation sont l’occasion d’apprendre à se relaxer, se détendre et d’anticiper le jour J pour être maître, au maximum, de son accouchement. Mais quand le moment est arrivé, chaque accouchement est unique et des méthodes douces ou médicamenteuses peuvent aider à prévenir ou atténuer la douleur pendant le travail.
Les méthodes douces
L’acupuncture
Issue de la médecine traditionnelle chinoise, l’acupuncture est une pratique douce qui a fait ses preuves dans l’atténuation de la douleur lors de l’accouchement. Dans sa recherche d’équilibre entre deux énergies – le Yin et le Yang, l’acupuncture, pendant le travail, peut avoir un effet relaxant sur la maman.
Elle est connue pour réduire le temps de travail, favoriser l’assouplissement du périnée, soulager les douleurs dorsales, faciliter la descente du fœtus,… De plus en plus de sages-femmes se forment à cette pratique. Elle est également utilisée en préparation à l’accouchement lors de la grossesse.
L’accouchement aquatique
Accoucher dans l’eau permettrait d’atténuer la douleur de l’accouchement. Outre ses propriétés délassantes et antispasmodiques, l’eau permet aux tissus de se détendre. Le col de l’utérus se dilate plus vite. Les risques d’épisiotomie sont réduits.
Renseignez-vous pour savoir si ce type d’accouchement est possible dans votre hôpital et demandez conseil à votre médecin car il existe des contre-indications.
D’autres méthodes douces sont préconisées pour gérer la douleur : une préparation à l’accouchement par la sophrologie, l’hypnose, l’haptonomie ou encore le Yoga Prénatal.
Les méthodes médicamenteuses
La péridurale
Acte médical très courant, la péridurale permet de diminuer fortement voire supprimer la douleur de l’accouchement mais elle n’ôte pas la sensibilité. Une dose de produit anesthésique ou analgésique est injectée dans l’espace péridural (bas du dos) par cathéter.
Elle peut être administrée jusqu’à 6 ou 7 cm de dilatation du col de l’utérus et prend effet au bout de 10 à 15 minutes. Comme tout acte médical, elle présente des risques. Cette méthode augmente le risque d’accouchement « instrumentalisé » et peut entraîner des maux de tête (0,1% des cas).
Le gaz hilarant
Le protoxyde d’azote ne diminuera pas la douleur mais vous rendra quelque peu euphorique. Il aura l’avantage de vous « distraire » et vous vous focaliserez sur autres choses que vos douleurs pendant le travail.
Vous pouvez aussi avoir recours à la rachis-anesthésie. Il s’agit d’une anesthésie à durée limitée, contrairement à la péridurale pour laquelle le cathéter reste en place et des injections complémentaires sont possibles, qui insensibilise la totalité du bas de votre corps. Elle est plus souvent administrée lors d’une césarienne programmée en raison de son action courte (environ deux heures).
Chaque femme réagit différemment face à ces méthodes. Partager vos expériences vous aidera à choisir la méthode la plus adaptée à votre situation.
A quelle(s) méthode(s) avez-vous eu recours que ce soit lors de votre préparation à l’accouchement ou lors de l’accouchement ?